Bon ca fait bien trop longtemps. Ca risque de faire un beau
gros bouts de texte. Donc comme prédits j’ai quitté
Salta, avec Christian (pris d’une motivation extrême
pour l’occasion). La sortie de cette belle grande ville
tenant sa promesse de la grande dose d’adrénaline.
Faillit me prendre un camion qui roulait dans le cercle
intérieur d’un rond point à deux voix et qui est
sortis sans
mettre le clignotant. Freinage d’urgence du camion, klaxon
insultes (des deux parts), et la route continue. Qq km plus
tard je dompte ma brave monture avec tel habileté que je
sors sur le bas cotés de la route, et me viande bien la
gueule en essayant de remonter a la hâte. Christian
m’écrase tout juste pas et me fait remarquer qu’il
serait judicieux de ne pas trop trainer au centre de la
route vu le trafic (déjà trop de bol de ne pas
m’être pris un tout petit camion dans la gueule). Plus
de peur que de mal, on continue (les trous et le sang dans
le maillot, ca donne
du style).
Comme je le prévoyais, l’explosion d’énergie de
Christian, c’est vite calmer le premier jour. On a qd
même gérer a arriver au pied du premier col. Camping au
bord d’un fleuve, bien tranki.
Jour suivant, c’est repartis. On aura réussit de faire
le high score de qqch comme 40km, tout en montée, et la
2ieme moitié sur de la belle route de terre, mais
poussiéreuse. Le décor s’améliore a chaque km. Cette
fois, camping a 1m50 de la route, les pourtours n’étant
plus tellement plats.
Jours suivant, plein de motivation, go ! pour la suite et
fin de la cote de l’obispo (comme elle se nomme). Cette
fois on n’y échappe pas, on est sur la route
poussiéreuse durant le high time du trafique touristique.
A chaque fois des camionnettes a diesel, dont certaine
ralentisse encore un
peu pour montrer l’animation aux touristes, ils nous
crient « bravo », puis nous étouffent dans un nuage
1/3 diesel, 2/3 poussières. Très agréables. J’en
arrive a la conclusion que durant mon futur tour du monde,
je ferais le plein de lance-roquettes et autres artilleries
lourdes, à fixer sur le guidon, dans un des ex-pays de
l’union soviétiques. On croyait être arriver, mais ce
n’est que watchpoint. A nouveau : L’âne du coin
reçoit de la bouffe et est pris en photo. Nous on est pris
en photo et on reçoit pas de bouffe. Donc petit coup
d’auto-nutrition, et l’âne qui nous fait chier, car il
ne comprend pas que notre type de tourisme n’inclus pas
nutrition d’âne a chaque tournant de
serpentine. Une fois en-haut, comme d’hab « bah ! trop
facile ces 2000m de dénivelé (qd même pris 2jours et
demi pour faire 130km :-)», en même temps, y a
intérêt, car bien pire nous attend.
On redescend gentiment, et tout a coup, de la route
goudronnée a nouveau. Bien au top ! (eh ouais, les petits
plaisir du cyclo). Puis la droite a travers la forets de
cactus, décors incroyables. On est les deux totalement
convaincu par le choix de notre itinéraire. Arriver au
premier pueblo, après la descente dans la vallée, une
petite douzaine d’empenadas chacun, avant de continuer
pour Catchi. Nous on s’attendait à un petit village old
school. Apparemment suffisamment pour y croiser plus de
touristes que d’habitants du coin. En arrivant sur la
place, une colo de jeunes d’air France nous accueillent
avec les applaudissements. Donc, on s’arrête, on joue
les stars, puis logement. Dans le camping municipal, la
chambre coute moins chers que la place pour poser la tente
(les logiques similaires se succéderont par la suite),
donc petit lit, partagé avec notre pote Vincent, un
français, qui ne peut pas s’empêcher à se lancer
dans un de ses speech d’extrême gauche. Christian
regarde d’un air amusé a quel point les 2 protagonistes
peuvent s’emporter dans le débats. Heureusement que les
personnes d’extrême droite on moins tendances a quitter
leurs pays, ce serait un peu pénible a la longue. C’est
pas la première fois que j’ai le droit au speech de «
la société c’est de la merde ! ». De ma propre
expérience, les français sont particulièrement bon à
ce jeux la.
Le jour suivant, les choses sérieuses commence, on
achète pour 4 jours de bouffe. C’est parti pour le paso
abra del acay. En chemin on découvre encore la culture du
paprika du coin. Ils vendent 2frs, le sac de patates plein
de paprika sec. Mieux vaut en planter une bonne grosse dose
si on veut en vivre. Les deux premiers jours seront encore
plus ou moins à plats, en partie au fond d’un « canyon
». La route et déjà bien degueu’. La fin d’aprem
avant le début de la vrai montée, on discute avec un
mec, outil d’agriculture a la main, au milieu de nulle
part. Mec super lucide, ca me redonne de l’espoir. C’est
marrant, car des que les gens ne poursuivent plus les ideaux
des occidentaux, ils deviennent bcp moins con. A nouveau,
les intéressent comment c’est dans notre pays (climats,
agriculture, sports), pourquoi on fait ce voyage, qu’est
ce qui nous a plu le plus, etc… (et non pas : combien
coute ton velo, et c’est quoi ton salaire, et je suis sur
que chez vous y a déjà la playstation 5 (veridiq)
etc…). Entre temps ma technique et la suivante, si dans un
village les jeunes sont habillés type skater, sa signifie
que ca risque d’être chiant. Autrement, ca va être
luxe.
Le soir même, discussion du plan de combats et de la
stratégie a adopter. A noter que durant se colle on
s’est fait un beau remember patagonia au niveau du vent.
Plus que 38km, on se fait se col demain. Ben en fait : non,
en faisant 18km on aura tout donné, pour ma part, les
roues trop fines et les vitesses un poil plus grandes que
celle du VTT de Christian n’aidant pas, je pousse au moins
les 2/3. Les deux premières rivières ont les traverse
avec les chaussures sèches, les 3 suivantes, ca tombe a
l’eau. L’altitude commence à se faire sentir, on
s’arrête a 4200m. Vu que la route est fermée au trafic
(car trop défoncée par les pluies), on croise pas plus
d’un véhicule par jour. Chose qui passe bien. Le dernier
jour, le 14 dernier km (on croyait 10), pour moi, tout en
poussant. Pas mal de sable. Qqch comme 5heures pour le
faire. Quand j’arrive en-haut, Chris attend malgré sont
mal de crane. Le col est à 4975m, le plus haut
d’argentine. Alors on s’attarde pas trop, encore vite
15km de descente, beau contre jour, les secousses qui
défonce le poignet à fond etc… Mon plat de la roue
remorquale donne le signale d’arrêt. Ca fera la 4ieme
nuit a plus de 3500m, donc autour des -10-15 la nuit, on
arrive pas a s’endormir. On commence a être bien
défoncé et ne plus trop avoir de gueule. (christian en
avait d’autant moins vu que l’objectif de son appareil
foto c’est dévissé à cause des secousses, et pour
lui c’est une vrai cata’. Le jour suivant on recroise,
par hasard bruno et renate, le couple en camion, qui bien
évidemment ont solution a tout et le répare ;-)
Lorsqu’on arrive enfin a San Antonio de los cobres, le
village a de nouveau la capacité de susciter notre
entonnement a tel point que c’est un trou moisi. La vente
des habits artisanaux commence, plus de peintures sur les
bâtiments, super poussiéreux et l’air qui est si sec.
Allez un jour de pause bien mérité.
La suite c’est 80km sur la bonne vieille 40. Tout du toit
de tôle et du sable, on roule par bout a coté de la
route, ca va mieux. J’ai qd même réussit a me perdre
en roulant sur une vieille piste parallèle, qui a dévie
par la suite. Petite heure de traversée en poussant pour
rejoindre la vrai route. Ce soir la, chacun dormira seul.
Moi a cote de ce que je prenais pour une mini décharge
improvisée. Il s’agissait en fait d’un lieu de culte
pour la pacha mama. Toute les voitures s’arrêtent. Le
prochain matin je vais demander ce qui se passe et je me
fais inviter à participer. Alors le concept c’est de
poser une poignée de feuille de coca sur le tas, une
coulée de coca cola, et une coulée de vin (ou autre
alcool) et de d’en avaler une gorgée. Ensuite s’est
fait, tu laisse les déchets sur place et tu continues a
rouler. A moi ca me fait bizarre qu’un tas de déchets
(les sacs plastoc des feuilles de coca, les bouteilles pet,
et les tetra pac de vin) est la signification du culte à
mère la terre. Mettons cela sur le compte d’une autre
mentalité. Les mecs m’ont dis que ca m’aidera a avoir
de la chance durant mon voyage ; en attendant les visses de
mes portes gourdes se sont petés (merci le toit de
tôles), j’ai perdu un panier de mes pédales, et j’ai
crevé. J’imagine même pas ce qui me serait arrivé
si je n’avait pas participer a la cérémonie. Les 80km
prévu se sont transformé en 100km (dans le nord les
panneaux qui indique le km et nos cartes sont devenus un peu
aléatoires). Les derniers 8km trop sableux pour rouler.
De retour sur la route goudronnée, c’est pour commencer
avec un col bonus surprise, de 3,5 a 4,2, On arrête les
voitures pour demander de l’eau. Mais cette fois la
descente en valait la peine. 2000m de dénivelé sur 40
km, en une heure (et dire que qq jour auparavant on aura
fait 10km en 5h ;-) Donc arriver a Purmamarca et la montagne
au 7 couleurs. Cette fois pueblo bcp plus touristiques, donc
tout beau tout propre, et sont marché artisanal. Les deux
on s’achète un beau pull en alpaga, car sa va cailler
par la suite. Jour de pause à nouveau. On rencontre 2
cyclos allemand, dont un mega motiv’. 11kg de bagages
(autrement dis, ils vont finir congeler la nuit), le motive
veut se faire le col plus 80km, avec 1000m de dénivelé
de plus en un jour. Chacun sont rythme, ma foi. (l’autre
fera la première partie en bus).
Pour nous la suite c’est de monter la quebrada de
humahuaca, par tilcara, avec les ruines, humahuaca, puis
abra pampa. Le dernier tronçon avec les 30 dernier km avec
une belle infiltration de nuit pour échapper au vent qui
nous aura sécher toute la journée. Opération
réussie, si ce n’est que Christian c’est un peu
viander en bord de route. 1 par tout.
On redescend par la 40 (elle nous a fait de beau cauchemar,
mais se tronçon était moins sableux). En commençant,
un vieux nous supplies de nous prendre avec en vélo, avec
nos 8l d’eau et nos 3 jours de provisions, les 60-70kg de
plus ne sont pas tellement en option, sorry. Sur ce trajet
on rencontrera aussi une petite vieille, quasi nomade, quasi
bergère, qui ne sait pas le nombre de ces moutons (ne sait
pas compter), a qui on donne les feuilles de coca restante.
(je lui avait proposé le bout de pain que j’étais en
train de manger, mais bien qu’elle l’a pris c’était
des « ojitas » qu’elle voulait ;-)
Ces deux jours c’etait toujours la même chose en
roulant. Un peu comme Conan le barbare qui se fraie un
chemin a travers les hordes des terres obscures. Tout en
force, avec la rage, car sinon ca avance pas (trop de
frottement avec les roues qui s’enfonce) . Les crottes de
nez se transforment en croute de sang, le dos complètement
défoncé en fin de journée. Tout les 10km pose fion, on
sent plus les poignets ni les avant bras. La teuf’. Mais
des qu’on s’arrête pour poser la tente, le calme et la
paix absolue reviennent. Pas un bruit, sauf les nôtres
(tres subtile pour certain), quasi pas de trafic. Seul hic,
on dort mal et il fait froid la nuit. Moi je commence avec
un mal de gorge. Le dernier jour 35km nous attendent, on
pensait que se sera plats, mais 1000m de dénivelé bonus
nous attendent (une sorte de pré-col), moi malade, au
début je panique un peu vu que je tiens à peine debout
après les 500 premier mètre de dénivelés, et qu’il
reste encore 25km. Mais lorsque je vois que je reprends vite
un peu d’énergie, je me dis que ca va allez. J’arrive
un poil avant Christian a Susques, le dernier pueblo
argentins que je verrais durant se périple. Quand Chris
débarque, pas de gueule non plus, en total hypoglycémie
(pas assez de distributeur Selecta sur le chemin). Le mec du
premier resto rencontré se foutait bien de nos gueules de
zombies. 2 repas chacun plus tard, ca va mieux. On a dormi
l’aprem, aujourd’hui jour de pause. Demain départ pour
San Pedro de Atacama par le col de Jama. De nouveau un peu
haut. On partira avec 7 jours de bouffe et 3 jours d’eau
(12l), donc tres legers. De l’eau on en trouvera a la
frontière.
Au nord, c’est bcp plus indio, donc mentalité
différente qu’au sud (au c’est tous des européens
tout frais (2-3 générations). Donc ca donne des scènes
marrantes, comme apres avoir toquer 2 fois a la porte du
magasin de velo (déjà que les heures d’ouvertures
c’est 9-12 et 17-21), il faut rentrer allez chercher les
mecs dans la maison et ils te regardent d’un air
étonnés. La ont a été chercher de l’essence a la
station mais la boss est partis pour une demi heure, et pour
la pharmacie le mec revient p-e demain. Alors pour me
soigner j’ai acheté l’alcool à 96º que les mecs
boivent ici. En gargarisant je peux vous dires que sa
désinfecte passablement.
J’ai peur que ca parait un peu comme si je me plaignais,
qd je vous raconte que c’est parfois un peu rude. Le fait
est que c’est un choix et que les 2 on préfère
infiniment cela (les beaux paysages vierges, le sentiment
d’aventures etc…), que d’êtres sur des routes a fort
trafic et d’aller de faux bourg a village moisis.
A plouche
13 Comments
Anita
5/14/2008
Qué hermosa experiencia están viviendo carajo!!..no hay lugar para uno más en las bicis?? ;-)
Reply
Lauriane
5/15/2008
Nice tes périples à la rambo.
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El Diabolo
5/16/2008
YO YO
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Gertrud Gaunt
5/17/2008
Lieber Alexander,
Reply
Stephan
5/18/2008
Olà gringo,
Reply
Maran
5/18/2008
Salut alex!
Reply
Deine Familie
5/18/2008
Hallo unser ganz Grosser,
Reply
Anita
5/18/2008
joyeux anniversaire!!!
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Shadow
5/19/2008
Salut Al'!
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Mon double
5/19/2008
Salut!
Reply
Andras
5/19/2008
Boldog szulinapot! (je te le traduis pas)
Reply
Denise
5/20/2008
Hoi Alex
Reply
Denis
7/15/2008
Salut,
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Leave a Reply. | Quelques mots me concernantJe vous pose une très brève descritpion de ma personne (surtout pour ceux qui tombe sur ce site sans me connaître auparavent) ArchivesFebrero 2012 Categories |